Description
Dès août 1914, la vie d’Emile bascula et se résuma à celle de milliers d’autres hommes en âge de combattre. Le Gouvernement, l’état-major, “ceux d’en haut” allaient sacrifier une génération entière pour laver l’affront de 1870 et récupérer l’Alsace et une partie du département de la Moselle. Émile K. ne revit pas sa tendre Isabelle abandonnée sur le quai de la gare alors que la foule criait “On les aura !” Il fut tué d’un éclat d’obus à la base du crâne, à l’âge de vingt-trois ans, à la Croix des Carmes. Il tenait dans le creux de sa main la photo sur papier glacé de celle qu’il devait épouser.
Il était un des “Loups du Bois-le-Prêtre…
Extrait de la préface de Philippe Bruant : “… La gageure était de passer des réalités de terrain à un genre littéraire exigeant, le roman. Car si il est relativement facile de faire oeuvre d’historien à la recherche des évènements et des paysages et objets qui y sont liés, le roman exige une compétence littéraire : le style. D’autant qu’ici, une dimension incontournable s’impose, celle de l’affectif, du sentiment. Et même, des sentiments. L’amour, l’amitié, la peur, la souffrance viennent se mêler à la vérité historique. C’est un redoutable pari. Pari que Bruno Rouyer a relevé.
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