Description
extrait :
En pénétrant dans la chambre aseptisée, Paul est saisi par le silence oppressant, uniquement rompu par le ronronnement sourd d’une machine installée près du lit métallique dans lequel Marie dort d’un sommeil agité
Un crachin glacial et pénétrant tombe sur la ville depuis des heures, l’après-midi s’achève, les rues se vident.
Le portail d’une demeure bourgeoise est ouvert.
Aux marches du perron, une voiture stationne, moteur en marche. Plusieurs personnes s’activent en silence.
Vêtue d’un ample imperméable jeté sur ses épaules, une frêle jeune femme avance précautionneusement, soutenue par une infirmière. Elles s’installent dans le véhicule qui démarre en douceur et se di- rige vers la clinique locale.
Le fleuve, aux eaux noires, coupe la ville en deux secteurs diffé- rents, reliés par un unique pont à structure métallique qui a rem- placé l’ouvrage antique détruit par les bombardements de la dernière guerre, achevée il y a une vingtaine d’années.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.